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Temple d'EDFOU
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L'arrivée
à Edfou est assez sympa : Le bateau accoste sur le quai de la ville, où vous
attendent des hordes de calèches à cheval. En fait, traditionnellement, vous
irez donc au temple grâce à ce moyen de transport sympathique. Le chauffeur,
durant la ballade vous parlera de beaucoup de choses diverses, et essayera de
vous soutirer (de façon amicale et avec le sourire) quelques livres égyptiennes
où cadeaux en tout genre.
On
arrive alors à la fin de la course, dans un véritable capharnaüm de charrettes,
de chevaux et de personnes braillant sur tout le monde et essayant d'organiser
ce véritable bordel. C'est très drôle à voir, même si on se sent un peu perdu
dans ce capharnaüm. Mais le problème, c'est que l'on n'est pas encore au temple, et on est
obligé de traverser un petit souk "uniquement touristique" pour arriver au but
de la visite. Les marchands vous attendent là, comme des aigles attendant leur
proie. Bon, j'exagère un peu, mais s'ils vous sentent un peu intéressés à leur
marchandise, ils ne vous lâcheront plus. Le mieux est de traverser cette rue, en
regardant droit devant vous, sans tourner la tête ni à droite, ni à gauche. Ne
vous inquiétez pas, tout cela reste dans une bonne humeur joviale, sans
agressivité. Les rois de la négociation vont pouvoir tester ici leurs talents.
Et
on arrive finalement au temple, mais par l'arrière. On ne voit donc pas grand
chose au début, on suit le bâtiment sur le côté, et on découvre alors à la fin
la magnifique et imposante façade du monument. Edfou est très impressionnant,
car c'est l'un des temples les mieux conservés, et des plus complets d'Egypte.
Les pylônes sont quasiment intacts, et la liaison entre les deux pylônes est
même présente. Si vous souhaitez vous rendre compte ce qu'était les temples à
l'époque, c'est LE lieu à ne pas rater.
La photo ci-dessus et ci-dessous (à gauche) montre une très belle statue d'Horus (dont le temple est dédié), que l'on peut très bien voir dans la cour principale du temple.
Une
fois passé la très belle cour intérieure, on arrive à la salle hypostyle, qui a
la particularité d'avoir gardé son toit (comme le temple d'Esna). En levant la
tête pour admirer le haut des superbes colonnes, on peut voir des restes de
peintures colorées. On imagine ce que cela devait être à l'époque.