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Temple d'Abou Simbel
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Tout commence bien le matin : quasiment 2 (ou 3) heures d'attente à l'aéroport, car notre l'avion qui doit nous emmener à Abou Simbel n'est pas là. La situation est bien bordélique, mais nous partirons bien un jour "inch' allah". On a tout le temps "d'admirer" quelques avions de chasse qui vont et viennent comme des petits fous sur le tarmac. Il y a de l'activité dans l'air. Cela dit, comme on va le voir un peu plus tard, ce gros retard va être une chance énorme pour nous...
Normalement,
le matin il faut imaginer qu'un véritable convoi de cars (pas loin d'une
centaine) part vers Abou Simbel et déverse son flot de touriste en même temps
sur le site (le convoi est encadré par l'armée, car la traversée du désert n'est
pas totalement sûre). Donc tout le monde part en même temps, arrive en même
temps, visite en même temps et ... et ... et repart en même temps (Y-en a que deux
qui suivent ici ou quoi ?).
On atterrit donc à Abou Simbel, et en prenant le car pour le site, on croise un convoi énorme de car, qui justement quitte le site. Elle n'est pas belle la vie ?
Je
ne réalise pas tout de suite notre chance. Vu que lors de mon premier voyage en
Egypte, j'avais remarqué qu'il ne fallait pas attendre le guide tranquillement,
je sors du car et me précipite sur le chemin de gauche (très important, car il
est beaucoup plus court que celui de droite), afin d'essayer de faire des photos
du site sans trop de monde (enfin, sans les gens débarquant de l'avion en tout
cas).
Et là, énorme surprise (et je commence à comprendre en fait la chance que l'on a) : Le site est désert. Le chemin de gauche arrive en fait à côté du temple de d'Hathor (dédié à Néfertari, l'épouse principale de Ramsès II), et je peux prendre facilement l'enfilade des deux temples. En fait, je profite rapidement de faire toutes les photos des façades entières, n'étant gêné par aucun touriste en short, pleins de coups de soleil et contemplant béatement les façades.
Bon, finit l'approche, place au choc vécu sur place : Le lieu est ... fantastique, magnifique, ..., pharaonique (facile celle là). Et on se sent vraiment petit face aux 4 immenses colosses représentant Ramsès II. Rendez vous compte, le temple à été creusé directement dans la falaise... Inimaginable ! Et on n'en est qu'au début de nos surprises.
On
commence la visite avec le "petit" temple d'Hathor. L'entrée est magnifique,
avec des représentation de la déesse qui vous invite à la visite. Toutes les
scènes gravées sont magnifiques.
L'entrée dans le grand temple de Ramsès II est un véritable choc : 8 gigantesques statues - piliers à l'effigie du roi vous accueille. L'effet est assez saisissant dès l'entrée. Et tout autour de la salle principale, et sur les piliers, vous pourrez admirer de magnifiques scènes mettant en scène le souverain, lors de ses nombreuses batailles. La plus célèbre décrite ici est la grande bataille de Qadesh.
Vous
découvrirez ainsi de magnifiques scènes telle celle où le roi est représenté sur
son char, décochant des flèches sur ses ennemis (photo de droite). Une fois
admirées ces superbes scènes, vous rentrerez dans le naos, avec 4 statues qui
possèdent la particularité de n'être éclairé par le soleil que deux fois par an
(dont la date anniversaire du roi). Les égyptiens était vraiment d'incroyables
bâtisseurs...
Avant de quitter ce magnifique lieu magique, j'en profite pour faire quelques photos de détails des façades, avec les impressionnants colosses de Ramsès (voir ci contre et au début de cette page). Notez la grandeur du roi, qui a fait représenté sa reine à ses pieds, avec une taille minuscule (arrivant à peine à ses mollets). C'est un peu de même avec le temple de sa femme, car sur les 6 statuts de la façade, 4 représentent le roi, et seulement 2 sa femme Néfertari. Quel macho !